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Etude socioculturelle rapide Zones de santé de Minova, Kalehe, Katana, Miti-Murhesa et Bunyakiri, dans la Province du Sud Kivu, République Démocratique du Congo.

Auteur / Organisation : Armelle Sacher/ACF/ECHO/Min. Affaires Etrangères Canada

Année : 2013

Pays : DR Congo


Aperçu

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"Ce rapport présente les résultats de l’étude socioculturelle rapide menée pendant les mois d’avril et mai 2013 dans les Zones de Sante de Minova, Kalehe, Katana, Miti-Murhesa et Bunyakiri, des territoires de Kabare et Kalehe. Les objectifs étaient d’améliorer la compréhension des mécanismes de communication auprès des populations ciblées, la structure de la société, les croyances et leur possible impact sur les programmes menés par ACF, avec un accent particulier sur la perception du choléra et de la malnutrition dans la communauté. Les résultats de l’enquête ont servi pour proposer des améliorations pour les projets à venir ainsi qu’une stratégie de sensibilisation qui sont présentées dans le chapitre 10 (Recommandations) et dans les annexes.

L’étude socioculturelle rapide est basée sur une méthodologie de recueil de données qualitatives. Elle doit permettre de mieux connaître les perceptions, les connaissances et les croyances autour du choléra, de la malnutrition, de la santé en général et des recours aux soins.

L’étude rassemble des données qualitatives issues d’entretiens individuels (89), de groupes de discussion (24), de discussions informelles, de recherche documentaire et d’observation participante."

"Recommandations principales
Pour améliorer la communication, il faut varier les langues et les médias (communiqués, dépliants, radio, théâtre, chanson..) et utiliser les nombreux canaux sociaux existant de manière à couvrir l’ensemble de la population :
-Développer le support d’information écrite et les diffuser.
-Traduire les modules, affiches et dépliants d’information en Kiswahili. Car le Kiswahili est la langue la plus adaptée pour les documents écrits.
-Renforcer l’utilisation de la radio. C’est un moyen très efficace et économique.
-Continuer à utiliser le théâtre, c’est un media très populaire et qui marque les esprits.
-Impliquer plus fortement les leaders religieux, associatifs, institutionnels et traditionnels, ils sont influents et ont une grande capacité pour diffuser l’information. Commencer par les responsables hiérarchiques (groupement, paroisse, ..)
-Utiliser les réunions en place dans le système de santé pour diffuser l’information : COGES, SSP, CODESA, ...
-Continuer à travailler avec les ReCo. Ils sont un moyen efficace pour la promotion de la santé. Mais attention à ne pas les détourner de leur rôle et à ne pas détruire ce dispositif de mobilisation communautaire. Il vaut mieux chercher à le renforcer dans son ensemble. Tenir compte des villages d’origine des ReCo dans la sélection pour les formations. Inviter des représentants Pygmées dans les formations et réunions de sensibilisation.
-Impliquer les tradipraticiens.

Pour la gestion des infrastructures d’eau, éviter de créer des nouveaux comités si ce n’est pas nécessaire. Il existe déjà de nombreux comités de gestion des infrastructures communautaires (eau, marché, développement..), institutions gouvernementales et associations impliqués dans la gestion de l’eau et de l’assainissement.


Pour améliorer la qualité des activités de sensibilisation, il faudrait insister sur les aspects de transmission interpersonnelle du choléra et sur les précautions à prendre pour la famille des malades. Il faudrait également faire des sensibilisations spécifiques pour les contextes de transmission (marché, rassemblements, deuil, lieu de transit comme les gares ou les ports..) et les groupes à risque : enfants de 0-5ans, femmes (garde malade, personnes qui transportent le malade), personnes âgées, pêcheurs, Pygmées, déplacés et familles de militaires vivant dans des conditions précaires. Pour le dépistage de la malnutrition, il faudrait insister sur le marasme en utilisant largement les différents canaux et medias de communications."

Overview

"This report presents the results of the rapid sociocultural study conducted during the months of April and May 2013 in the Health Zones of Minova, Kalehe, Katana, Miti-Murhesa and Bunyakiri, in the territories of Kabare and Kalehe. Objectives were to improve the understanding of communication mechanisms among target populations, the structure of society, beliefs and their possible impact on ACF-led programs, with particular emphasis on the perception of cholera and malnutrition in the community. The results of the survey were used to propose improvements for future projects as well as an outreach strategy which are presented in Chapter 10 (Recommendations) and in the Appendices.

The rapid sociocultural study is based on a methodology for collecting qualitative data. It should provide a better understanding of perceptions, knowledge and beliefs about cholera, malnutrition, general health and health care.

The study collects qualitative data from individual interviews (89), focus groups (24), informal discussions, desk research and participant observation. "

"Main recommendations
To improve communication, it is necessary to vary the languages ​​and the media (press releases, leaflets, radio, theater, song ..) and to use the numerous existing social channels so as to cover the whole population:
-Develop the written information medium and disseminate it.
-Translate modules, posters and information leaflets in Kiswahili. Because Kiswahili is the most suitable language for written documents.
-Strengthen the use of the radio. It is a very effective and economical way.
-To continue to use the theater, it is a very popular media and which marks the spirits.
-To more strongly involve religious, associative, institutional and traditional leaders, they are influential and have a great capacity to disseminate information. Start with the hierarchical managers (grouping, parish, ..)
-Use existing meetings in the health system to disseminate information: COGES, SSP, CODESA, ...
-Continue to work with the ReCo. They are an effective way to promote health. But be careful not to distract them from their role and not to destroy this community mobilization device. It is better to try to strengthen it as a whole. Consider the villages of origin of ReCo in the selection for training. Invite Pygmy representatives to trainings and sensitization meetings.
-To involve traditional healers.

For the management of water infrastructures, avoid creating new committees if it is not necessary. There are already many community infrastructure management committees (water, market, development ..), government institutions and associations involved in water and sanitation management.

To improve the quality of awareness-raising activities, emphasis should be placed on aspects of interpersonal transmission of cholera and precautions for the family of patients. It should also make specific sensitization for the context of transmission (market, gatherings, bereavement, place of transit such as railway stations or ports ..) and groups at risk: children from 0-5 years, women (sick care, people who transport the sick), elderly people, fishermen, pygmies, displaced persons and military families living in precarious conditions. For screening for malnutrition, one should insist on the doldrums by widely using the various channels and communications media.
"

Attachements

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