Household Disinfection to Reduce Cholera Transmission: Summary of Knoweldge and Recommendations (2016)
Authors / Organizations: Tufts/UNICEF
Year: 2016
Country: République démocratique du Congo
Cholera is a severe, acute, dehydrating diarrhoea that can kill children and adults in less than 12 hours. It is the result of infection with a pathogenic strain of the bacterium Vibrio cholerae (V. cholerae), which is capable of producing a potent toxin known as cholera toxin (CT). Until such time as adequate water supply and sanitation infrastructures can be provided to all (community and within the household), water, sanitation, and hygiene (WASH) interventions are one critical part of a cholera-response strategy. Common cholera-prevention WASH interventions include: water supply, water treatment (via well, pot, or bucket chlorination and household water treatment); sanitation options (latrines); and, promotion of handwashing and environmental hygiene. The effectiveness of these interventions varies: water supply and treatment using filtration, chlorine-based disinfection, or solar disinfection options in households have been shown to reduce cholera transmission among users; well and pot chlorination only effectively treats water for a few hours to days, unless chlorine is regularly added; and, there is little research on bucket chlorination, sanitation, and hygiene interventions. One WASH intervention that is severely under-researched is the practice of household disinfection.
The practice of household disinfection has historically involved sanitizing a home or other building thought to be contaminated with the cholera bacteria, primarily with chlorine. Previously, the primary household disinfection intervention was the spraying of the home of a cholera patient with a chlorine solution by a dedicated response team, defined as “household spraying”. For example, during a cholera outbreak in Taiwan in 1962, 54 dedicated disinfection response teams cleaned patient's homes – including all clothes, personal articles, utensils, latrines, beds, interior of rooms, open wells, and water containers – by dusting them with chlorinated lime or spraying with a 0.1% chlorinated lime solution. While household spraying was a common outbreak response activity, the efficacy and effectiveness of the intervention has actually not been assessed, and there in no standard definition of how to undertake spraying. Concerns about household spraying include the lack of evidence of effectiveness, possible stigmatization of households that are sprayed, likelihood that asymptomatic cases will continue to contaminate the environment, resource-intensiveness, and time delays in reaching the households.
More recently, the guidance on household spraying has changed, as more and more international agencies and responders are recognizing the limits of household spraying and/or recommending against the activity. There is indeed a large disparity of opinion on household spraying. Therefore, UNICEF with the support of Tufts university designed a study to define “household disinfection”; critically assess the feasibility and effectiveness of household disinfection as a means of cholera control; and, develop clear recommendations regarding household disinfection, including contents and activities of household disinfection kit use and household spraying. You find accessible for downloading below the briefing note for responders on recommended household disinfection practices.
Le choléra est une diarrhée sévère et déshydratante, pouvant engendrer le décès du patient en moins de 12 heures. L’agent pathogène est la bactérie Vibrio cholerae (V. cholerae), capable de produire une toxine connue sous le nom de toxine cholérique (CT). Les interventions d'approvisionnement en eau, d'assainissement et d'hygiène (WASH) constituent un élément essentiel d'une stratégie de réponse au choléra. Ces interventions WASH préventives courantes contre le choléra comprennent : l'approvisionnement en eau et le traitement de l'eau (via la chloration de puits, au seau et le traitement de l'eau domestique) ; les services d'assainissement ; et la promotion du lavage des mains et de l'hygiène environnementale. L'efficacité de ces interventions est variée et plus ou moins démontré scientifiquement. Toutefois, la pratique de la désinfection des ménages est probablement celle la moins documentée.
En effet, la pratique de la désinfection des ménages a toujours consisté à désinfecter une maison ou un autre bâtiment que l'on croyait contaminé par les bactéries du choléra, principalement par le chlore. Auparavant, l'intervention principale de désinfection des ménages consistait à pulvériser une solution de chlore au sein de la maison d'un patient atteint de choléra par une équipe d'intervention spécialisée, définie comme une « pulvérisation intra-domiciliaire». Par exemple, lors d'une épidémie de choléra à Taïwan en 1962, 54 équipes de désinfection ont nettoyé les maisons des patients - y compris tous les vêtements, articles personnels, ustensiles, latrines, lits, intérieur des chambres, puits ouverts et réservoirs d'eau – à partir de chaux ou la pulvérisation avec une solution chlorée à 0,1%. Alors que les pulvérisations à domicile constituent une activité commune de réponse aux flambées épidémiques, l'efficacité et l'efficience de l'intervention n'ont en fait pas été évaluées et il n'y a pas de définition standard sur la manière d'entreprendre la pulvérisation. Ainsi, les préoccupations concernant la pulvérisation intra-domiciliaire se fondent notamment sur ce manque de preuves d'efficacité, la possible stigmatisation des ménages qui sont pulvérisés, la probabilité que les cas asymptomatiques continuent de contaminer l'environnement, la mobilisation des ressources et les retards dans l'accès aux ménages.
Plus récemment, les directives sur les pulvérisations à domicile ont changé, car de plus en plus d'organismes et d'intervenants internationaux reconnaissent les limites de la pulvérisation intra-domiciliaire et/ou recommandent de ne pas effectuer cette activité. Il existe en effet une grande disparité d'opinion sur la pulvérisation intra-domiciliaire. Par conséquent, l'UNICEF, avec le soutien de l'université de Tufts, a conçu une étude pour définir la « désinfection des ménages » : Evaluer de manière critique la faisabilité et l'efficacité de la désinfection des ménages en tant que moyen de lutte contre le choléra et, élaborer des recommandations claires concernant la désinfection des ménages, y compris le contenu et les activités de l'utilisation du kit de désinfection intra-domiciliaire et de la pulvérisation intra-domiciliaire. Vous trouvez accessible pour téléchargement ci-dessous la note d'information pour les intervenants sur les pratiques recommandées de désinfection intra-domiciliaire.